« Jules » de Didier van Cauwelaert

Bouquin

Jules de Didier van CauwelaertNous ne faisons pas que raconter des histoires sur The Earlinguists, nous aimons aussi beaucoup en lire pour mieux vous en parler.

Nous venons d’achever ce matin 288 pages de pure fraîcheur signées de la plume de monsieur Didier van Cauwelaert. Allez, on vous l’avoue tout de suite, « Jules » est le premier roman que nous lisons de DvC mais nous risquons d’en lire d’autres et avec l’embarras du choix puisqu’il y en a une bonne trentaine qui nous attend en rayon. Nous n’avions même aucune idée de l’ampleur de son œuvre avant qu’il ne soit l’invité mystère des Grosses Têtes il y a quelques semaines (on a la culture qu’on a). Il était justement là pour nous parler de « Jules », cet attachant chien guide, héros de son dernier roman.

J’ai eu le cœur serré en pensant à la chanson de Brel – laisse-moi devenir l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien…

Quand il a commencé à en raconter l’histoire dans l’émission, à nous dire que son aveugle recouvrait la vue, que Jules fuguait après avoir été affecté à un nouvel aveugle et revenait sur les lieux de la rencontre avec le vendeur de macarons de Ladurée à l’aéroport d’Orly pour qu’ils aillent ensemble retrouver sa maîtresse, on s’est dit qu’il avait raconté toute l’histoire. Pourquoi nous sommes-nous donc procuré ce livre nous direz-vous ? Tout simplement parce qu’il a dit que ce n’était là que les prémices de l’histoire et que les aventures de Jules valaient la peine d’être lues (il n’allait pas dire le contraire, on est d’accord).

J’étais quelqu’un de bien dans le noir. Là, j’ai du mal à me reconnaître.

Alors nous nous sommes lancés dans la lecture et nous nous sommes pris d’affection pour Jules dès les premières pages. Page après page, ce livre nous entraîne dans les aventures pleines de tendresse de ce charmant labrador, de sa maîtresse, Alice et du fameux vendeur de macarons, Zibal. Certes cette lecture est légère mais ça n’en est que plus rafraîchissant. Nous aurions aimé que cette histoire dure plus longtemps… ce qui est souvent signe d’un bon roman.

Les images mentales qu’il m’a montrées confirment ce que j’ai vu par la fenêtre […] Il vous traite comme un chien.

Il n’a sur Amazon que 3 étoiles sur 5 mais nous, on lui en donne 5 sans aucune hésitation, pour la fraîcheur, pour l’attachement à Jules que nous procure cette lecture, pour le fait que cette histoire est, en plus d’être belle, très bien documentée.

Je ferme les yeux, je ne bouge pas, submergée par l’émotion. Garder une seconde encore l’image mentale qui m’est revenue de plein fouet […] l’influence du dernier souvenir marquant de ma vie d’avant…

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