OK les gars.
Enough is enough. (ouais on vous fait bosser un peu l’anglais aussi)

Hier, lundi 25 Mai, #WTFday.
Jour solidarit-isé, jour bosse-gratuit-isé, jour congé-obligatoir-isé, peu importe, nous étions prêts.

Prêts à honorer le #plankingDay (un mouvement qui remonte à 1984 ma brave dame !) comme chaque 25 Mai, z’avez qu’à voir, le 6-pack ne sert qu’à ça.
Tant qu’on y est, pour les amateurs de défis, sachez qu’il existe un nombre faramineux de variations, c’est par ici.

Bref, quel ne fût pas notre désappointement lorsque nous reçûmes une notification push nous informant d’un article traitant du #geekPrideDay se tenant – accrochez-vous bien ça va faire mal – le 25 Mai.

Non mais #wtf là… #w. #t. #f.

Il n’y avait déjà plus de respect quant au calendrier des Saints, Sainte Georgette pouvant déjà se faire dégager du jour au lendemain si SS (Sa Sainteté pour les non-cruciverbistes) venait à prendre un congé céleste.
Et voilà que maintenant on pose des #whateverDay ici et là, sans consulter personne, et en les réorganisant de manière complètement arbitraire. Non mais qu’est-ce que c’est que cette organisation ? Où allons-nous ?

Pour celles et ceux qui douteraient encore du ridicule et de l’ampleur de la chose, vous ne savez probablement pas qu’il existe par exemple une journée de la sauvegarde, le #worldBackupDay célébré le 31 Mars, parce qu’on est tellement bêtes qu’il faut nous le dire.
Il existe aussi la journée de la gentillesse, le 13 Novembre, parce qu’on est tous des salauds de première d’ordinaire. #beReady
Ou encore la journée de la jupe, la journée de la plomberie, la journée du sommeil, la journée du rangement de bureau (plus d’excuse), la journée sans pantalon, la journée des zones humides (cherchez pas…), on en passe et des meilleures…

Avouez qu’on a touché le fond. Demain vous y penserez on vous y fera penser, c’est le #shampooingDay et lundi en quinze le #brossageDeDentsDay. (#justKidding, quoique)

Il était temps, bande d’assistés.

Au moins maintenant nous savons où va le monde. Par-là. Oui oui, en bas, là, dans la cave, et bien plus bas encore.
En est-on arrivé à une telle tristesse ici-bas pour qu’on ait besoin de s’imposer des journées pour faire ceci ou cela ?
Est-on tellement occupés dans nos vies à brasser de l’air pour rien qu’on en oublierait de vivre, et qu’on ait besoin de ce genre de « célébration » pour se dire « Waouh trop cool cette journée, ils ont eu une trop bonne idée, allez je vais faire un selfie et tweeter tout ça, kikou-lol. »

Trou duc, c’est la « vie normale » (à défaut d’un « Président normal »), celle à côté de laquelle tu passes.

Sur ces bonnes paroles, fin de l’article.
Si vous nous cherchez, nous sommes partis a la piscine… faire la planche.