Les préparatifs (le sac et l’aller)

Bolivie

#sac

Littéralement un élément primordial vu que nous avons été à droite, à gauche. Loin d’être en mode minimaliste – premier voyage du type – j’ai opté pour un Terra 65 de The North Face, dégoté au même prix qu’un Décathlon Forclaz, en y incluant la housse de pluie. D’ailleurs petite parenthèse, heureusement que cette housse de pluie est minuscule car en plus de 3 semaines nous n’aurons pas eu une seule goutte de pluie. À part 5 minutes de grêle le dernier jour à La Paz.

En tout cas, ce sac à dos est génial. Je le recommanderai sans hésiter et j’espère que j’aurai l’occasion de faire encore plein de voyages avec lui ! Ergo et confort au top, robustesse – des matériaux et du support dorsal – poches et accès, franchement j’ai kiffé. N’étant pas un habitué je pense que je pourrai améliorer les réglages des sangles mais déjà là c’était top.

Bref, essayons de refaire le listing de l’équipement au complet :

  • 1 sac à dos « voyage » Terra 65 de The North Face, avec sa housse de pluie
  • 1 housse de sac pour mettre le sac en soute (ou sur un toit de Jeep par exemple)
  • 3 cadenas TSA (TSA obligatoire pour transit aux USA, permet d’être ouvert par la douane)
  • 1 sac à dos « à la journée », mon bon vieux JanSport qui m’accompagne depuis le collège / lycée
  • 1 paire de chaussures Columbia Conspiracy IV OutDry (baskets de trail basses et imperméables)
  • 1 paire de tongues à 1 ou 2 balles à Carrouf et ça ne prend pas de place
  • 1 serviette micro-fibre (les Nabaiji de Décathlon sont très bien)
  • 1 semaine de sous-vêtements (slips / caleçons / chaussettes)
  • 1 semaine de t-shirts (après coup, une erreur car j’aurai pu gagner de la place, mais bon, ça tenait et ça ne prenait pas trop de poids)
  • 2 pantalons choppés chez Décathlon, au top ; en ripstop donc ils peuvent en voir de toutes les couleurs, un tout fin pour les jours chauds et ne pas prendre de place dans le sac et un plus épais notamment pour l’avion, eh !
  • 1 sweat zippé à capuche, un vieux Billabong, histoire d’avoir des manches longues et la capuche quand même bien pratique quand ça tape fort ou au contraire quand le vent est grave froid haha
  • 1 casquette pour quand ça tape
  • 2 paires de lunettes de soleil (0 au retour, bravo)
  • 1 blouson imperméable + polaire détachable (une erreur, n’aura pas servi une seule fois vu le temps, et aura prit pas mal de place)
  • 1 sac de couchage Décathlon 10-15°C (n’aura pas servi, aurait pu mais au plus froid j’ai préféré dormir fully habillé, mode roots, soz)
  • 1 sac à viande (sauf que là s’toua la viande) qui permet au choix : de ne pas salir son sac de couchage, avoir un brin plus chaud ou tout simplement dormir sans crainte dans des draps « douteux »
  • 1 couteau Suisse (la fonction décapsuleur et tire-bouchon peuvent en effet sauver des vies !)
  • 1 paire d’écouteurs (ça aussi ça sauve des vies haha)
  • 1 mini lampe de poche à LED à dynamo (c’est tout petit, léger, inusable et bien pratique genre dans un gîte / refuge – allez savoir – sans électricité)
  • 2 rouleaux de PQ (eh ouais !)
  • 1 mini-pot de vaseline, pour les lèvres si tu ne veux pas les perdre en route
  • 2-3 Ziploc (pour tes papiers, tes allumettes,…) et quelques sacs poubelle (pour tes tongues, ton linge sale,…)
  • 1 petit tube de crème solaire 50+ pour tout ce qui est au-dessus des épaules et de la crème 30+ pour le reste (et le rappel à l’ordre en cas d’oubli est immédiat)
  • évidemment, brosse à dents, à cheveux, dentifrice, savon, shampooing enfin bref vous êtes grands
  • câbles et chargeurs, batterie externe, clé USB pour backer les photos prises par mon smartphone

#l’aller

Jeudi 28 septembre

Je partais au boulot comme tous les matins, avec seulement quelques heures de sommeil au compteur – presque – comme tous les matins. Sauf que ce coup-ci, les chatounes sont déjà en pension et surtout ce matin je me trimbale tout mon barda sur le dos. Le soir, rebelote après la journée de boulot, mais direction un bar pour retrouver les potos pour un « Drink d’Adieu », puis go chez le couz pour les derniers checks, estimation du temps de trajet jusqu’à l’aéroport – car dans l’esprit du voyage, ça ne se fera pas en taxi haha – et petite nuit.

Vendredi 29 septembre

C’est le grand jour. Enfin surtout en nombre d’heures d’avion. Bref, nous partons de chez le couz avec « un peu » d’avance, assez pour absorber du retard sur chacun des modes de transports, à savoir métros et navette. Au final, aucun retard + perfect timing == 2 gigolos grave en avance pour leur avion de 11h40, mais bon, mieux vaut ça que l’inverse. Ça se pose pour siroter un Starbucks et manger des œufs durs. Cherchez pas. L’enregistrement des bagages ouvre, nous porterons donc une dizaine de kilos chacun, sans compter nos petits sacs à dos « à la journée » qui viendront avec nous en cabine. Le mec nous demande notre ESTA – imprimée en 15k exemplaires – que l’on brandit fièrement, on est refait. Vient ensuite le moment de l’attente où – au risque d’en choquer plus d’un – je remercierai – ça me coûte un peu quand même  la SNCF pour cet apprentissage quotidien du « lâcher prise ». T’as beau te demander si tu as bien fermé le gaz, ta porte d’entrée, si tu as emmené assez de ceci ou si tu n’as pas oublié cela… tu attends ton avion, tu ne peux rien faire d’autre, le reste attendra donc. Ah si, je pouvais quand même envoyer un dernier petit NewsFeed 😉  Puis vient ton tour, je vous passe les détails, vous connaissez. Premier vol, 2h jusqu’à Madrid. Quasiment 3 heures d’escale, assez pour se faire le tour de l’aéroport, un bon gros Burger King au guacamole + pinte de binouze et assez de Wi-Fi pour rassurer la famille, on ne se laisse pas abattre.

Samedi 30 septembre

Bref, hasta luego Madrid, notre prochain avion est direction Miami. Avec une escale juste assez longue pour passer les portiques de sécurité, être recalés parce que nous ne sommes pas encore « dans le système », rejoindre la file, passer un mini-entretien avec un agent de police, récupérer nos sacs – car changement de compagnie, Ibéria pour American Airlines – m’acheter une casquette des Miami Heats – eh ! – et nous étions prêts à prendre notre correspondance direction La Paz.

Et j’espère que vous avez tout bien suivi parce qu’une fois arrivés à La Paz – il est quelque chose comme 5h00 du matin là-bas – nous descendons de l’avion, un peu froissés, nous faisons la connaissance furtive d’une Belge qui est partie en solo se faire un trip de plusieurs mois en Amérique du Sud – on est vraiment des rigolos – nous passons le poste de contrôle où contre toute attente les Boliviens qui vérifient nos passeports passent au français dès qu’ils voient notre nationalité et nous voilà devant le serpentin à attendre nos sacs… 5min… 10min… 20min… 30min… 45min et nous ne sommes plus qu’une douzaine de clampins… sans sacs. Pas franchement sereins les mecs. Nous sommes conduits à un guichet qui est supposé nous aider. La fille nous dit que ça peut arriver – lol – que des fois les gens n’ont pas fait le transfert de bagages et qu’elles sont peut-être encore à Miami et qu’elles arriveront le lendemain à la même heure – olol – « ah wait, it says they are here » et la voilà partie dans les coulisses puis elle revient embêtée « no, they aren’t… ah no they are in Miami… ah no, here » – trololol, wtf quoi. Et puis après quelque chose comme 1h30 passés à l’aéroport à te faire à l’idée que vas passer tout ton voyage en mode bien plus roots qu’imaginé, un couple de français arrive derrière nous poussant un chariot avec nos 2 sacs « on a cru que c’était les nôtres ». Non, les vôtres sont à Miami, où vous les avez laissés. #pouned

C’est ainsi que notre voyage Bolivien commença…

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