Le réchauffement climatique n’est plus un mythe : partout, sur Terre, l’eau manque, la température est à peine supportable dès le lever du soleil, la végétation a muté et se révèle dangereuse pour l’homme. Quant à la faune… elle est quasiment inexistante, entraînant des famines et des guerres ravageuses. Certains, les Mangemorts, ont choisi une solution extrême et se nourrissent de leurs semblables. Mais sont-ils toujours humains ? L’humanité pourra-t-elle, d’ailleurs, survivre encore longtemps ? Peut- être la réponse se trouve-t-elle dans les enclaves, ces rares villes sous dôme protégées du monde extérieur ? Beaucoup souhaitent y entrer, mais leur accès est réservé aux plus méritants. Autrement dit, aux plus riches.

Voilà ce que vous pouvez lire sur la quatrième de couverture de « Exodes », le livre dont je souhaite vous parler aujourd’hui, pour renouer un peu avec la rubrique des Bouquins sur The Earl.

Pourquoi j’ai eu envie de lire Exodes ? Tout simplement parce qu’en ce moment ce type de « projection » me trotte dans la tête quand on voit ce qu’il se passe de nos jours et les perspectives d’avenir possible… Je n’y cherche pas de réponses, mais plutôt m’aider à dessiner les contours de ce qui se joue. Bah ouais les gars, on en reparlera sûrement dans un Hors-Série ne vous en faites pas.

Et sur ça, Jean-Marc fait le job. Il ne part pas dans des délires bizarroïdes, la science sert à guider sa fiction, rien de plus, ne vous attendez donc pas à voir débarquer The Predator. Dans cette histoire, nous faisons un saut d’un bon demi-siècle après le « grand dérèglement », quand la Terre nous a finalement dit d’aller nous faire voir, ou bien quand nous Humains avons dépassé les bornes des limites, elles-mêmes franchies depuis un bail – ça c’est déjà de nos jours.

Il reste donc de vagues souvenirs de ce que vous connaissez, la plupart du temps sous forme de légendes à peine 2 générations plus tard, un peu comme les rhinocéros blancs qu’on a finalement réussi à totalement faire disparaître de la surface du globe, ou même George, cet escargot Hawaïen qui vient de disparaître en même temps que toute son espèce, solo, sans que l’on puisse trouver un seul autre gastéropode avec lequel l’accoupler en 14 ans – d’autant qu’étant hermaphrodites, on aurait eu 2 fois plus de chances. Mais non, ça aussi on l’a complètement zigouillé, au profit des mégots que l’on fait pulluler partout.

Mais je m’égare ça c’est de nos jours, dans Exodes on est bien plus loin, le nombre d’espèces animales doit se compter sur les doigts d’une main, voire deux allez, soyons sympas. Les glaciers vous oubliez, donc vous pouvez aussi simplifier votre géographie au-dessous d’une certaine altitude. Quant aux végétaux, je vous laisse imaginer, entre l’augmentation significative des températures, la raréfaction des cultures, le manque d’animaux de toutes sortes pour propager les graines… Et puis de toute manière les gens ne restent pas trop longtemps au même endroit, d’où le titre du livre certainement. Bin ouais, soit il n’y a rien et y’a pas grand intérêt à rester, soit si y’a des trucs intéressants ça attire un peu trop de monde et en bons humains que nous sommes on se tape dessus, la base. Ah si, troisième option, ça peut être toi le truc intéressant, donc dans ce cas-là aussi il vaut mieux partir. Et l’eau tu dis ? Haha.

Bon au moins vous me direz, on est plus emmerdés par le capitalisme. Je vois que vous avez saisi. Pensez juste à prendre votre crème solaire avant de sortir. Nan je déconne, rien n’arrangera votre cancer de la peau.

Non là vraiment la seule lueur d’espoir semble être ce qui s’appelle des enclaves, des villes protégées par une cloche d’altuglas. Et à la lecture de ce nom vous vous dites que ça y est, on part dans des délires de fiction totale tout droit sortie d’un poème de Raymond Queneau qui nous parlait de « plexiglas et d’ultravitre » sauf que non, la marque française Altuglas existe bel et bien de nos jours et est spécialisée depuis les années 40 dans les plastiques, avec entre autre le polyméthacrylate de méthyle ou PMMA, un polymère thermoplastique plus connu sous le nom de… plexiglas, je vous le donne en mille. Vous voyez !

Bref, les enclaves, ces petits Bounty au bon goût de paradis, forcément ça fait des envieux. Forcément celles et ceux qui pourrissent dehors aimerait bien y entrer car forcément, toute la misère – de ce qu’il reste, ndlr – du monde ne s’y est pas encore abattue. Après, peut-être que ça tient surtout du fantasme hein, un peu comme quand quelqu’un a un truc que les autres convoitent. #whoKnows

Allez, voilà pour la scène globale dans laquelle se déroule l’histoire, vous avez l’idée. Ce qui est cool, c’est que Jean-Marc ne se limite pas à une seule histoire, mais nous fait suivre plusieurs protagonistes, de sorte que l’on a l’occasion de goûter un peu à ce réjouissant futur suivant ce que l’on est, qui l’on est, où l’on est et ce qui nous pousse à faire ce que l’on fait. De ce point de vue-là, on ne s’ennuie pas trop :

Non, c’était… il y avait… une femme… un faucon… des pequeños rabbits… J’ai tout cramé.

D’ailleurs par moment je me suis dit que ça pourrait faire une série pas mal du tout – pitié n’en parlez pas à Netflix… – mais il y aurait tout de même un sérieux boulot de réécriture ; car à d’autres moments j’ai eu l’impression qu’il manquait des trucs – compliqué sans vous spoiler haha – ou alors qu’il avait tout simplement comblé en répétant les mêmes choses à nouveau. Alors que bon, si un livre te plaît, tu suis l’histoire et ce qu’il s’y passe, hein.

Au final, je finis sur une petite déception. Le concept est top car bien trouvé et pas si éloigné de nous, mais l’écriture a parfois de sérieux défauts selon moi, alors qu’à d’autres moments tu as l’impression qu’il reprend vraiment la main, ça t’emmène d’une traite, un peu comme l’épilogue. Mais je vous le pousse tout de même, car cet auteur a reçu la quasi-totalité des prix dédiés à l’imaginaire, donc je me dis que ce n’est peut-être « que moi » qui avait placé trop d’attentes dans l’histoire, rapport à mes propres interrogations 

En tout cas si ce genre de récit vous intéresse, je veux bien votre avis… (et je peux éventuellement vous le prêter)

Bonne lecture !

Cet article « Exodes » de Jean-Marc Ligny a été publié en premier sur The Earlinguists.

Le NewsFeed laisse à nouveau sa place à un Hors-Série, dédié à l’événement Extra-Life, qui aura lieu cette année le samedi 03 novembre.

Mais comme tu pourras le lire dans quelques lignes, il est grand temps de s’y mettre !

Extra-Life, kézako ?

Extra-Life c’est un événement, ou devrais-je plutôt dire un marathon de jeux qui se produit 1 fois par an pendant 24 heures, un peu comme le Téléthon. Et son but est également de récolter des dons. Le combat ici n’est pas forcément une maladie en particulier, mais le fait que les hôpitaux n’ont pas nécessairement tout le temps le matériel dernier cri, les équipements adéquates, ou bien même seulement les jeux pour aider les enfants à passer à travers ce type d’épreuve.

Wait a second, enfants, hôpitaux, jeux, marathon, j’ai rien pigé…

Haha, sorry. En fait vois-tu, cette idée est née en 2008 – je te laisserai découvrir comment via la vidéo en fin d’article – et le temps que ça se mette en place, disons seulement qu’en 2011 Extra-Life avait récolté son premier million à destination des hôpitaux pour enfants, afin d’accompagner ceux-ci dans leur combat contre des maladies pas toujours très cool, pour des enfants qui ne verront pas forcément autre chose que les murs de ces hôpitaux, soutenir leurs familles, voire aider les hôpitaux à mieux s’équiper, former le personnel, etc.

Et ça vient d’où d’abord ça Extra-Life, pourquoi ne pas rallier une organisation déjà en place ?

Tu l’auras peut-être vu, mais « Extra-Life » ça fait un peu gaming, jeux-vidéos. C’est tout simplement parce que nous devons l’initiative de cet événement, de ce mouvement à Jeromy Adams aka « Doc » lui-même bien g33k sur les bords et qui a voulu impliquer la communauté des gamers dans son projet de collecte de fonds, tout en leur permettant de partager leur passion des jeux-vidéos.

OK, donc le but c’est de collecter des fonds ?

Oui, tout à fait, et l’an dernier Extra-Life a atteint les 40 millions de dollars en dons depuis que l’idée est apparue en 2008. 40 millions en à peine 9 ans pour un événement auto-porté par sa communauté, c’est quand même fou, non ?

C’est fou, j’avoue, mais pourquoi moi ?

Déjà, bravo pour la rime. Ensuite, tu n’es peut-être pas gamer de ouf, mais tu es en train de lire ces lignes sur un PC ou ton smartphone, non ? Tu as sûrement des jeux dessus, exact ? Et tu as obligatoirement un jeu préféré, que ce soit sur ordinateur, téléphone, console, plateau, cartes, verres à shooter,… n’est-ce pas ? Car depuis sa création, Extra-Life a bien évolué. L’événement est certes à l’initiative de la communauté des (hardcore)-gamers, mais c’est désormais ouvert à n’importe quel type de jeu, le principe étant de le partager.

Et la récolte de fonds ? J’ai du mal à voir le lien…

Et tu as raison, en fin de compte ce n’est qu’un prétexte lié au fait qu’au début, ces fonds servaient uniquement à fournir des jeux aux enfants malades. C’est pour ça que pour en faire un vrai challenge, ça dure 24 heures. Idéalement en 1 seule fois – même si tu peux le faire en autant de sessions que tu veux – pour bien sentir le challenge, car c’est aussi pour cette raison que les gens – toi, moi, Tony Starck, le boulanger du coin,… – accepteront de mettre la main à la poche, il y a un vrai effort de réalisé – c’est pas juste une partie de Candy Crush dans tes toilettes quoi…

Bah ouais mais mon jeu préféré, c’est Tomb Raider, c’est du solo !

Qu’à cela ne tienne, il y a toujours une solution ! Si tu es solo, selon ton activité soit tu peux aller la faire en plein air, devant les autres, soit tu peux la faire de chez toi, en streamant ta performance par exemple. Dis-toi bien que Extra-Life ce n’est pas un événement où l’on va te fliquer, c’est un investissement personnel, un engagement parce que tu as choisi de le faire, eh ! Et puis si vous êtes plusieurs, soit vous pouvez être ensemble, soit vous êtes trop éloignés et vous avez toujours la possibilité de vous retrouver en ligne par exemple ! Là encore, dis-toi bien que le principal, c’est de partager ce moment, et de partager la cause.

Je vois. Admettons que j’accepte, je fais quoi ?

Tu as plein d’options à ta portée. Tout d’abord, tu peux partager cette cause en parlant d’Extra-Life autour de toi, en écrivant ou en vlogant dessus bref, répandre la bonne parole ! Tu peux aussi faire un don du montant que tu veux, c’est rapide, sécurisé et nous pouvons te garantir que 100% de ton don ira directement aux hôpitaux. Tu peux d’ailleurs faire un don sur ma page de participant. Enfin, tu peux toi aussi t’inscrire en tant que participant pour prendre part à l’aventure Extra-Life, récolter des dons sur ton profil et les adresser à l’association.

Ah parce que tu participes, toi là qui écris tout ça ?

Eh oui ! Déjà en 2014 et 2017. 2018 sera ma 3e année de participation. Je ne sais pas encore sous quelle forme mais pour information – inspiration ? – la première année mes 24 heures se sont passées en groupe avec des jeux de cartes et de plateaux – bon, pas forcément dans cet ordre haha – alors que l’année dernière, n’étant pas disponible le jour J, ma participation a pris la forme d’un run de 24 heures sous Diablo 3, avec un personnage brandé Extra-Life créé pour l’occasion, en partie publique et diffusée en live. Cette année… qui sait ?

Mais je m’égare, avant cette journée du samedi 03 novembre et ces 24 heures de hard-fun, la mission c’est de récolter le plus de fonds possible pour ces hôpitaux, ces familles, mais surtout pour ces enfants.

Alors je compte sur toi, toi, toi ou encore toi, pour rejoindre le mouvement, ne serait-ce qu’en partageant cet article ou idéalement en faisant un don via ma page de participant, juste là : https://www.extra-life.org/participant/Cally

Si tu as la moindre question, n’hésite surtout pas, pose-la moi. Et si tu te dis que tu as le temps, non, ne tarde pas. On ne va pas se mentir, plus les gens sont nombreux à se mobiliser, plus ça encourage les autres à le faire. Tu peux aussi retrouver d’autres informations directement sur le site de Extra-Life : https://www.extra-life.org/

Voilà, je te laisse découvrir l’histoire de comment tout a commencé. Et merci d’avance. Merci pour eux.

#ForTheKids

Cet article Extra-Life : Play Games. Heal Kids. a été publié en premier sur The Earlinguists.

La 2e édition du Tour Alternatiba a démarré ce samedi 09 juin et durera jusqu’au samedi 06 octobre prochain, en s’arrêtant plus particulièrement mardi 12 et mercredi 13 juin à Orléans. Et puisque today le NewsFeed laisse sa place à un Hors-Série, c’est que vous êtes forcément tous conviés

Et comme on s’est dit que cette initiative climatique n’était peut-être pas la plus connue, voici une petite présentation pour les novices…

Alternatiba, kézako ?

Alors déjà, « Alternatiba » ça veut dire « Alternative » en basque. Car oui, même s’il prend désormais une tournure Européenne, Alternatiba c’est un projet d’origine 100% française dont le premier « tour » a eu lieu en 2015 à l’occasion de la COP 21.

Mais Alternatiba, c’est le Vélotour ?

Ola malheureux, pas du tout ! Alternatiba c’est une démonstration, un tour de France pour dénoncer les actions climaticides et surtout mettre en lumière les nombreuses alternatives qui existent déjà pour lutter contre le dérèglement climatique : énergies renouvelables, monnaies locales, habitat écologique, agriculture biologique,…

Un tour de France… genre avec Richard #àL’InsuDeMonPleinGré ?

Non plus ! Alors oui, le Tour Alternatiba se fait en 2 roues, mais là ils sont 3 ou 4 dessus, une toute autre approche ! Compte tenu de la durée aussi, car durant ces 4 mois c’est pas moins de 5800 km qui seront parcourus avec 200 étapes partout en France.

OK mais si les mecs pédalent de leur côté, je ne vois pas trop en quoi ça me concerne…

Eh bien EN TOUT !  Là, en plus de suivre ce qui sera dit du Tour Alternatiba aux infos, sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter,…) ou directement sur le site Internet dédié, tu es over bienvenu sur chacune des étapes, où tu pourras retrouver les courageux sportifs ainsi que les équipes Alternatiba locales qui seront là pour partager, te faire passer un bon moment tout en te faisant découvrir toutes les solutions qui se présentent à toi pour adapter tes façons de vivre / faire en faveur du climat et surtout, répondre à toutes tes questions.

Capiche… mais alors ce tour en tandems de 3 et 4 places, c’est un peu un prétexte ? C’est pour le swag ?

Haha, si on veut oui ! C’est surtout ce qui permet d’avoir un fil conducteur entre chaque étape du circuit, que le mouvement s’étende et puisse prendre de l’ampleur au fil des rencontres et qu’on ait le temps de tous passer vous voir, répondre à toutes vos questions et vous montrer tout ce qu’il est déjà possible de faire en faveur du climat, même sans le savoir ! Tu noteras tout de même que le tour n’est pas fait en Hummer mais via un mode de transport alternatif… et en commun !

Et niveau programme alors, ça donne quoi ?

Alors sur ce coup-là, on s’est dit que résumer 4 mois de villages alternatifs dans toute la France au sein d’un seul et même article ce serait un chouïa dense, donc nous allons nous concentrer ici sur ce qu’il se passera à Orléans demain et après-demain, où vous serez accueillis par l’équipe de choc composée entre autres de Leïla, Anne-Claire – vous en profiterez pour lui souhaiter un bon anniv’ svp ! –, Franzeska, Lucie, Angela et Thomas ! Et ils sont hyper cools

Mardi 12 juin

• dès 17h : rassemblement à la Coopérette (6-8-10 avenue François Rabelais, St Jean de Braye) et accueil des cyclistes du Tour Alternatiba. Venez avec votre vélo !
• 18h : départ de la vélorution (déambulation cycliste conviviale) à la Coopérette
• 19h : arrivée au jardin de l’Évêché d’Orléans (derrière la cathédrale) et moment festif avec atelier réparation vélos par 1TerreActions, Disco-Salade, buvette en partenariat avec Les Dix Fûts, émission live par Radio Campus Orléans… Et un Dialogue des Alternatives avec des acteurs et actrices de la transition du territoire !
• 21h : conférence-débat sur le climat

Mercredi 13 juin

• 16h à 19h : formation à l’action non violente au 108, rue de Bourgogne (pour vous inscrire, écrivez nous sur loiret@alternatiba.eu. ATTENTION, places limitées à une vingtaine de personnes)
• 19h à 20h30 : repas partagé au 108 rue de Bourgogne
• 20h30 : projection du film « Irrintzina, le cri de la génération climat » au 108 rue de Bourgogne

Pour le reste de la France, le programme complet est disponible juste-là !

Allez, va dans la paix et souviens toi que : « C’est bon pour tes fessiers et bon pour les glaciers ! »

#rejoinsLeMouvement

Cet article Alternatiba : changeons le système, pas le climat ! a été publié en premier sur The Earlinguists.

À partir de demain vendredi 17 juin et jusqu’à la semaine prochaine vendredi 24 juin se déroulera la « Summer Cocktail Week ».

La « Summer Cocktail Week », c’est quoi ?

Au-delà de pouvoir siroter vos mélanges préférés, vous aurez alors 8 jours pour découvrir les 40 cocktails (à tarif réduit… voir plus bas !) mis à l’honneur durant cette édition 2016.

Le concept est assez simple : présenter la sélection, faire découvrir et surprendre par les noms, les saveurs, les mélanges… et il y en aura pour tous les goûts !

Shakés, mélangés, vodka, rhum, mezcal, on en passe et des meilleurs, il serait difficile de ne pas y trouver son compte…

En gros, s’il vous fallait convaincre un ami en une phrase, vous lui diriez : « Viens, allons découvrir avec Modération et le reste du crew le patrimoine liquide et gustatif des cocktails, au même titre que l’œnologie ou la gastronomie, tavu. » #weshTouch

C’est où ?

Cette édition se tiendra dans plusieurs bars de Paris, Lyon ou encore Marseille (bon, même si nous ne vous recommanderons pas cette dernière option au regard des derniers incidents…)

Le petit truc qui fait la différence, c’est que des événements au sein même de ces bars ponctueront la semaine. Des démonstrations, des apéros, des ateliers, des masterclass, le tout orchestré par des experts en planter d’ombrelle en papier.

C’est combien ?

Sur ce point-là, tout dépendra de ce que vous souhaitez faire et d’où vous vous rendrez. Sachez que bon nombre de ces événements seront au prix de la conso, là où d’autres auront un prix déterminé ; par exemple une session de 4h avec découverte de cocktails et concert privé pour 11€ à l’Andy Wahloo ou encore une session d’1h30 autour du mezcal avec dégustation de 5 crus d’exception pour 45€ à la Candelaria…

Mais ce n’est pas tout ! Durant cette semaine, bon nombre de ces cocktails seront à tarif préférentiel si vous présentez le Pass Summer Cocktail Week à récupérer gratuitement sur le site. Elle est pas belle la vie ?

Banco, je vais où ?

Toutes les infos dont vous pourriez avoir besoin, les lieux, la liste des événements et des cocktails vous attendent sur le site officiel de la Summer Cocktail Week.

N’oubliez pas de réserver vos événements et de récupérer votre Pass !

Cet article Summer Cocktail Week 2016 a été publié en premier sur The Earlinguists.

Dans « Feed », la trilogie de Mira Grant (de son vrai nom Seanan McGuire), oui, il y a des zombies. En même temps vu les couvertures, pas besoin de sortir de Sciences-Po. Mais… pas que, car nous ne sommes pas dans une énième histoire de survival où tout le monde bouffe tout le monde à chaque coin de rue.

Et là aussi ça se voit à la couverture, notamment celle du tome 1 « Feed », où l’on peut voir un pictogramme de flux RSS dessiné avec du sang. Qui a le temps de checker ses réseaux sociaux dans The Walking Dead, hein ? Franchement ?
(enfin bon, vu le non-sens de certaines scènes de cette série tv, on peut s’attendre à tout !)

Nous sommes l’opium du nouveau millénaire : nous vous informons, nous vous distrayons, et nous vous donnons même la possibilité de vous évader quand la vérité devient trop dure à supporter.

Non, « Feed » se déroule dans un monde postérieur à ce qui est appelé « Le Jour des Morts » (saluons au passage nos amis Mexicains #diaDeLosMuertos), concrètement le jour de la première flambée épidémique, où les mangeurs de viande ont commencé à boulotter leurs amis végétar/liens pour de bon. #sauceTartare

Dans « Feed » rien de très extravagant, les gens sont comme vous et nous, ils savent ce qu’il s’est passé en 2014 par exemple, ils ont la même culture zombiesque à la Romero et consorts. Ils ont par contre incroyablement évolué en terme de sécurité comme par exemple les testeurs sanguins omniprésents (le seul test sans rattrapage possible… vous voyez l’idée) et pour eux il est impensable qu’on ait un jour pu trouver ça plaisant de se balader seul en forêt ou de gambader dans les champs de blé.

Les gens qui n’arrêtent pas de se plaindre que « les choses n’étaient pas censées se passer ainsi » ou qu’ils n’ont « pas voulu ça » font beaucoup de bruit pour rien. Tout ce qui compte, c’est ce qui est arrivé.

Dans cette vision post-apocalyptique, il est aussi intéressant de voir comment certains aspects complètement ordinaires de nos vies ont changé, et nous parlons ici des médias d’informations.

Dans « Feed », les médias type le 20h de PPDA, Claire Chazal, Jean-Pierre Pernaut (l’éradication a commencé !) ont été supplantés par les blogueurs (coucou !), médias bien plus réactifs, transparents et toujours en quête de la vérité dans un milieu définitivement hostile.

La différence entre la vérité et un mensonge ? Les deux font mal, mais un seul vous aidera à vous reconstruire après.

Et pour affronter ce milieu hostile, Mira Grant a regroupé ses personnages par « classe », une catégorisation qui devrait assez parler aux plus g33ks d’entre vous :

• les Rédacs – les faits, rien que les faits, bruts, vérifiés, implacables
• les Irwins – aller titiller le zombie sur le terrain avec sa batte de baseball et sa GoPro #whatElse
• les Bardes – poésie, romantisme… un peu de douceur dans ce monde de brutes

Je me demandai si elle amidonnait ses petites culottes afin d’éviter que leur douceur excessive ne déteigne sur son humeur.

Sous couvert d’un monde post-apocalyptico-journalistico-zombifiesque©, Mira Grant maîtrise son sujet à la perfection et nous offre ici une aventure en 3 tomes (Feed, Deadline, Red Flag), abordant des problèmes de société actuels, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques.

De notre point de vue, le premier tome n’est pas mal du tout, le second quant à lui perd un peu de rythme, là où le troisième est probablement le meilleur de la trilogie. À noter que nous basons notre appréciation sur les versions françaises. Est-ce que les traducteurs entrent en ligne de compte… #whoKnows

Un martyr, c’est juste une victime qui a bonne presse. À choisir, je préfère passer pour un lâche, mais rester en vie.

Quoiqu’il en soit, ne vous arrêtez pas à l’aspect « zombie » qui sert ici de toile de fond à une excellente histoire dont chaque tome a été nominé au prix Hugo.

Tant qu’on y est, vous seriez plutôt quoi vous ? Rédac, Irwin ou Barde ?

Cet article « Feed », la trilogie de Mira Grant a été publié en premier sur The Earlinguists.

Comment que ça va bien ? Tranquilou ?

Il fait beau… le soleil brille… vous avez fait le plein de Force cette semaine… vous avez bien profité de ces quelques jours pour mettre à jour votre playlist et vous préparer à la saison des balades à vélo, des barbecues au bord de la piscine et autres petites descentes de fleuves en kayak…

Bref autant de bonnes nouvelles pour accompagner celle du jour :
The Earlinguists souffle aujourd’hui sa première bougie !!

Eh ouais, qui l’eut cru hein ?

Alors un grand merci à vous, lecteurs et lectrices, car c’est un peu (surtout) pour vous que nous sommes là

Sans rien vouloir dévoiler pour le moment, sachez que nous avons 2 ou 3 idées qui devraient vous plaire pour l’année à venir… #avanceDePhase

Sur ce, continuez à nous suivre et à partager, ce serait notre plus beau cadeau !
N’oubliez pas que nous sommes en effet présents sur Twitter et Facebook (laissons le Google+ où ils se trouve pour le moment…)

D’ailleurs, vous pouvez également vous inscrire à la newsletter The Earlinguists via notre tout nouveau tout beau formulaire et… si jamais l’envie de dégainer votre plume vous tente, n’hésitez pas à nous contacter en cliquant juste là !

Très bon weekend (ou « pont » pour celles et ceux qui ont cette chance) et à très vite !

PS : pour fêter ça, on se fait un barbecue le weekend prochain ?

Cet article The Earlinguists souffle sa première bougie ! a été publié en premier sur The Earlinguists.

(toute ressemblance avec une œuvre de fiction existante ne serait que purement fortuite )

Oyez oyez amis clubbers et autre #mecDeLaNight

À toi qui croule sous le nombre des soirées et surtout celles qui « Hein ? Quoi ? Ce soir ?!!! Mais pourquoi t’as pas fait tourner le plan avaaaant !! », ou encore à toi qui n’en peux plus de passer 15 ans agglutiné au bar pour enfin commander « UNE CAÏPI S’TEU PLAÎT ». Ah dommage, un Daïquiri. Presque.

Toutes nos excuses pour ces mauvais souvenirs, mais nous avions besoin d’exemples concrets pour introduire Shotgun, la nouvelle app pour mieux gérer tes sorties branchées.

« Shotgun », pourquoi ?

Pour les novices, « Shotgun! » c’est tout simplement l’équivalent Québécois de notre célèbre « Prems ! » et pour cause, puisque cette app – bien frenchy – a pour but de nous faire gagner pas mal de temps, sur la sélection des soirées, l’entrée à ces soirées ou encore la commande des boissons.
Et comme tout se passe sur votre smartphone, vous pourriez limite parodier un geste de braquage en le tirant de votre poche et en criant « Shotgun ! ». M’enfin, tout ceci n’engage que vous… et probablement les quelques verres précédents… ou encore votre pote Parcimonie qui aura sûrement déjà déserté la soirée. Bref, soyez tout de même prudents… #etatdUrgence

« Shotgun », pour quoi ?

Cette app étant encore toute jeune, vous y trouverez actuellement 3 actions principales :
– parcourir et sélectionner vos soirées. À la manière de Tinder, vous pourrez swiper les soirées proposées à droite ou à gauche suivant que vous souhaitez y aller ou non. (c’est quand même plus classe que de swiper des humains, entre nous soit dit)
– éviter le bounce. Eh ouais les mecs, vos préventes ont été gérées via l’app, elles apparaissent donc sur votre smartphone avec la preuve d’achat and all. #noStress
– gérer le barman. Plus la peine d’avoir un décolleté plongeant pour qu’il daigne écouter votre commande. Vous aurez sélectionné et payé vos boissons sur l’app, et comme pour entrer, vous n’aurez qu’à lui présenter

Sur ce dernier point d’ailleurs, finit les poches pleines de biftons pour payer des coups, vu que tout se passe directement sur votre téléphone.
Dernier point positif ? Vous n’êtes débités qu’une fois les actions (achats de place, boisson) validées, donc plutôt nice.

Ne vous reste plus qu’à aller acheter une bonne grosse chaîne pour ne plus perdre votre téléphone en soirée !

Vous n’êtes pas clubber ? Qu’à cela ne tienne, Shotgun pense aussi à celles et ceux qui kiffent une petite planche, un bon burger voire même une petite pause végétarienne posés entre potes avec des offres un peu partout ; vous pourrez d’ailleurs suivre leur compte Instagram pour chopper ces bons plans.

Vous voulez l’app ? Ok ok, elle est gratuite – forcément – et est dispo ici pour Android ou là pour iOS.

Allez dites-nous tout, vous en pensez quoi de tout ça ?

Cet article Shotgun : tu braques et tu raques a été publié en premier sur The Earlinguists.

Eh bien très chers amis, comme bien souvent, VOUS N’ÊTES PAS SEULS. D’autres ont déjà été confrontés à cette terrifiante expérience et certains ont décidé d’en sortir quelque chose  de positif, à l’image de Stéréokids, un projet dont le but est d’initier les plus petits à la musique des grands.

Stéréokids, d’où ça vient ?

Stéréokids, c’est le bébé de deux « couples de parents copains » voulant partager leur amour de la musique de « grands » comme Bowie, Blondie, Dutronc, mais aussi Breakbot, Metronomy ou Moodoid avec leurs jeunes enfants.
Et nous ne parlons pas ici de n’importe qui puisque parmi ces 4 compères nous retrouvons Pedro Winter (rien à voir avec Ophélie), aka Busy P, aka le boss du label Ed Banger. Oui monsieur.

Stéréokids, kézako ?

Comme ils le disent eux-mêmes si bien, « Stéréokids c’est un après-midi de vrais concerts et d’animations pour faire découvrir aux enfants les artistes d’aujourd’hui que leurs parents écoutent. »
Donc non, pas de décibels à outrance. Et vous ne serez pas non plus 15 au m², ces joies-là vos enfants auront tout le loisir de les apprécier plus tard.
Non, ici ce sera plutôt barbe à baba, coloriage, tatouages (aka décalcomanies, on a dit pour les enfants !!), maquillage et bien entendu concerts avec des artistes qui jouent vraiment le jeu et font participer vos marmots.

Stéréokids, concrètement ?

Eh bien pour faire court, Stéréokids est né le 18 mars 2013 ; le 7 juin 2015, une première édition voyait le jour à la Cigale avec en tête d’affiche Oxmo Puccino, Moodoïd, Breakbot et DJ Pone. Oui oui, ça défonce. Pour vous faire une petite idée, ça résonnait comme ça :

Et une deuxième édition est prévu pour le 10 avril 2016 avec un line-up encore plus fort, vous y retrouverez notamment Philippe Katerine, Cassius, Metronomy, Housse de Racket, Kumisho et DJ James. Vous êtes jaloux hein ?
Pour ce second après-midi Stéréokids est malheureusement complet, mais vu le succès, n’hésitez pas à suivre l’affaire de près pour ne pas louper les prochaines dates ! (c’est par-là…)

Mais d’ailleurs et vous, quels artistes aimeriez-vous faire découvrir à vos loulous ? À quel concert les emmèneriez-vous ?

Cet article La musique des grands pour les petits a été publié en premier sur The Earlinguists.

Eh oui, la journée de la femme, le 8 Mars, impossible de se tromper, chaque année c’est le rendez-vous incontournable du match féministes versus… euh… le reste du monde on dirait.

C’est quand même bizarre non ? Y’a deux jours on fêtait les grands-mères tout le monde était OK et là rien ne va plus… Bon bref, rangeons-nous 2 minutes du côté des féministes. Du coup voilà, on va forcément vous parler de parité, d’égalité des salaires (ouais, c’est pas encore tout à fait gagné) et on va commencer à cracher sur les marques et leurs publicités, genre les PDGs sont directement responsables des spots pubs et de ce qu’il s’y passe :

Alors que « Allo les gars », depuis quand les PDGs ou les hauts dirigeants décident des spots, des scénarios and Co. ? Les panels consommateurs, les pôles marketing, les agences créa, les concepteurs-rédacteurs ? Ça vous parle ? Vous ne pensez pas que c’est plutôt tout ça qui dirige les choix créa ?

Si on part par-là, tout de suite on va se dire que c’est le cercle vicieux, les marques et leurs agences font ce que les consommateurs attendent et les consommateurs en se reconnaissant dans les marques copient leurs contenus / comportements etc etc. #infiniteLoop

Alors comment on se sort de ça ? Peut-être via des leaders d’opinion, ou des personnalités, des musiciens, des artistes ? Parce que c’est peut-être là que le bas blesse, chez ces figures qui potentiellement influencent le plus les jeunes générations, car elles semblent bien plus proches des gens, de vous, de nous, que les marques auxquelles on ne prête pas forcément un visage en particulier, vous voyez ?

Surtout que de nos jours, avec les réseaux sociaux, suivre le compte Twitter ou Instagram de Dan Bilzerian  (16,2 millions d’abonnés) ou Travers Beynon (518 000 abonnés) sont des choses à la portée de tous. Et quand on voit le rôle des filles dans leurs univers, c’est à se demander quelle nana irait de son plein gré se faire balancer nue du haut d’un toit, direction la piscine, ou presque. #ramasseTonPied

Rassurez-vous, pour porter l’étendard du girl-pow@ vous pouvez compter sur Kim Kardashian et ses 62,7 millions d’abonnés, auxquels elle… ha non, on nous souffle dans l’oreillette que non, mauvais exemple. On aura essayé.

Voilà… On ne reviendra pas non plus sur des mouvements émergents comme le twerk, cette « danse » (si si, il paraît !) où – soyons honnêtes – le but est de remuer son boul dans un futal « seconde-peau-mais-quand-même ». Ha elle est bien loin l’époque des t-shirts « Mes yeux sont plus haut ! », remplacée par ces vidéos « Salut ça c’est mon cul. » #payeTonCombatDeFeministe

Bref, on voit bien que le combat n’est pas gagné, mais que des efforts sont là et qu’ils méritent d’être soulignés, encouragés et surtout salués.

À l’image de Always, qui nous a sorti une publicité bien éloignée des tampons et autres serviettes hygiéniques, tout simplement autour de l’expression « comme une fille ». Tout bêtement, cette expression que l’on a déjà toutes et tous utilisée, même rien qu’entre mecs.

Ici, on voit tout simplement l’interprétation « de base » tel qu’on utiliserait l’expression dans la vie de tous les jours, sur le ton de la rigolade, puis soumis à un petit « réfléchis 2 secondes à ce que ça veut dire ».

Franchement, chez The Earlinguists, nous avons trouvé cette pub vraiment très pertinente, avec un vrai message, une réelle prise de position, un enseignement, complètement dans le mille quoi.

C’est donc sur ce spot que nous terminerons cet article, et en souhaitant à toutes les femmes, une très bonne journée de la nana… et surtout, kiffez cette journée #likeAGirl 

Cet article La journée de la meuf a été publié en premier sur The Earlinguists.

Allez, dis-nous tout, c’est quoi le souci ? T’es comme Han, t’es solo ? Tu cherches au moins ? Ouais ? Pas trop le temps mais t’as plein d’apps de rencontre ? Mais quoi ? Y’a plein (trop) de monde et c’est trop la galère ? Et ? Du coup quand tu vas à un date tu sais pas quoi faire ? Tu comprends rien à leur comportement ? T’inquiète, pose ton séant, The Earlinguists a sondé les esprits pour toi…

Eh oui, qui n’est jamais sorti d’un date (aka. « rendez-vous galant » pour ceux qui auraient oublié) en se demandant si ça s’est bien passé, ce que l’autre en a pensé, quand le/la recontacter…
Déjà là, les avis divergent (« verge » ! OK, on est pas rendus…), la réaction la plus cartésienne étant sûrement : « Tu sais si ça s’est bien passé quand tu ne te poses pas la question. ».

Ça paraît tout bête et pourtant la majorité d’entre nous adore se torturer l’esprit, sado-maso que nous sommes… mais pas forcément pour les bonnes mêmes choses !

Là où certains vont se repasser la soirée en tête, featuring les meilleures répliques en attendant la sortie du DVD, d’autres sont déjà bien au-delà de la réflexion « au feeling » et établissent le plan d’attaque pour la suite. Car détrompez-vous chers ami(e)s fleur-bleue, de nos jours on en vient à tout calculer, même les sentiments.

Comment ? Vous posez la question mais vous savez déjà de quoi il retourne, tout simplement parce que nous calculons tout de la même façon : à partir de règles. Alors forcément, c’est aussi là que les dissenssions apparaissent, car pour les sentimentaux on ne peut pas appliquer de règles aux sentiments. Exemple ? Bin tout simplement, quelles règles font de vous un hétéro ou un homo ? Back to basics, mais quelle(s) règle(s) détermine(nt) que vous êtes plus d’un bord que d’un autre ? Aucune ? C’est une question de feeling ? D’alchimie ? Alors nous sommes d’accord… #finDuDebat #gameOverBitches

Mais OK, admettons une minute que tout puisse se rationaliser, soyons bons joueurs et explorons ce que peuvent être les Urban Rules of Dating

Le date vu par les bonhommes :

Tout d’abord, sachez qu’il faudra vous mettre dans la peau non pas seulement du chasseur mais également du « cadeau » ; entendez par-là que vous devez vous comportez comme le premier prix d’une tombola et que la donzelle va devoir vous mériter, car des comme elle vous pouvez en avoir des millions (à priori Olivia Newton John n’a plus qu’à aller se faire voir).

Pour le first date, le lieu (original, oubliez le DoMac) aura été tenu secret autant que faire se peut, en disséminant des indices ça et là les jours précédents. Le jour J vous resterez sobre mais pas trop (désinhibition pour la rigolade, pas pour le vomito, ndlr) et vous partagerez potentiellement l’addition, sur fond de parité (selon nos sources ça fonctionne particulièrement bien avec les FEMEN).

Ça reste assez standard sur le déroulé de la soirée en elle-même, mettre en avant son sens de l’humour, é-cou-ter ce que la nana vous dit (et s’en rappeler par la suite), échanger des avis, partager ses passions, provoquer le rapprochement en somme, plutôt que de passer la soirée à siroter son ti’punch tout en envoyant des SMS à une autre target…

Ah d’ailleurs, en parlant de SMS, on ne vous cachera pas qu’un français un minimum correct sera de rigueur. Vous poserez des questions ouvertes (afin de provoquer une réponse qui vous permette de rebondir un tant soit peu) et comme vous n’êtes pas de la jaquette vous n’écrirez pas « Coucou », vous n’utiliserez pas plus d’un smiley ou d’un point d’exclamation par SMS (et surtout pas les deux en même temps malheureux), vous ne la complimenterez pas de manière directe, vous n’utiliserez pas de points de suspension si ce n’est pour suggérer quelque chose de sexy… (Z’avez vu ? Non ? Bon.)
Pour ce qui est de la fréquence d’envoi, un SMS toutes les 20 minutes semble être la norme, fréquence qui pourra être revue à la hausse si la situation s’hot-ensifie. #wink #wink
De même, vous ne répondrez plus à partir du samedi soir. Souvenez-vous, vous êtes le « cadeau », vous avez une life, vous êtes busy, même si vous passez votre samedi en pyjama devant la télé. #vendeurDeReve

Attention au claquage, ce n’est surtout pas à vous d’envoyer le premier SMS après votre first date, ne faites pas le canard. Bon par contre, si elle n’en envoie pas, vous pourrez éventuellement lui en envoyer un, mais seulement le lendemain.

Le date vu par les ladies :

Du côté des porteuses de jupes la pokerface est également de rigueur : ne paraissez pas trop « needy » et n’y allez pas trop fort sur les compliments, manquerait plus que le mec croit que vous êtes une fille facile. Ha oui, vous ne parlerez pas de vos ex. Non. Shhh. On a dit non.

En tant que jeune femme respectable, pas de « First Date » à la 50 Cent. Vous attendrez de ces messieurs qu’ils proposent le rendez-vous, qu’ils organisent la soirée, qu’ils vous posent des questions, qu’ils paient l’addition… C’est d’ailleurs à ce moment-là que vous feindrez la surprise suivie d’un « Bon ok alors », lui-même optionnellement suivi d’un « La prochaine fois c’est moi. » si vous jugez que prochaine fois il y aura. #whoRuleTheWorld

À la fin du date et si tout s’est bien passé, vous le laisserez vous raccompagnez. Un peu. Beaucoup. Pass… plus loin que votre tapis de porte. Si le date n’est pas concluant, vous prétexterez un foulage de follicule, le début des soldes, peu importe, tant que vous quittez les lieux avant lui.

D’un naturel sensible, vous devrez être fortes. Même si c’est bien à vous que revient cette action et que vous n’attendez que ça, évitez le message 15 minutes après l’avoir perdu de vue. Calculez grossièrement son temps de trajet, attendez qu’il soit chez lui, pour qu’une heure après le rencart vous lui envoyiez votre appréciation de la soirée. Les plus sûres d’entre vous attendrons jusqu’à 3 jours (la traversée du désert pour un mec). #useWithCaution

À partir de là et jusqu’au prochain rendez-vous (4 ou 5 jours plus tard), des SMS espacés de 15 à 20 minutes seront de rigueur (l’essentiel étant de ne pas répondre plus vite que lui ne vous répond).

La date vu par les fleurs bleues :

Et si tout ça ne t’a absolument pas parlé, si ta lecture a été ponctuée de « WTF ?! » et autres écarquillements d’yeux, c’est peut-être que tu fais partie de cette catégorie de personnes qui ne comprennent pas que de telles règles « doivent » s’appliquer et que les gens se les imposent.

Pour toi, tout se joue au feeling, tu donneras le meilleur quoi qu’il arrive, mais le meilleur de toi-même.  Si tu entres en compétition avec l’autre parti, si tu le/la forces à te mériter, pour toi ce n’est pas une relation équilibrée et à partir de là, comment pourriez-vous construire quelque chose de durable ?

De ton point de vue, le respect mutuel sera la base et à partir de là, si ça « colle » vous saurez quelle attitude adopter tout simplement parce que vous n’aurez pas à vous torturez le cerveau pour prédire les réactions de l’autre.

Tu as envie de lui envoyer un SMS ? Envoie-lui, il/elle est sûrement en train de se dire la même chose, ce qui ne fera qu’accroître votre complicité et la taille de son sourire au moment où la notification retentira.

Et puis si ça te botte, tu lui passeras même un coup de fil, pour entendre le son de sa voix, éviter tout quiproquo bref, garder l’émotion intacte.

Et si ça ne colle pas, tu auras tout de même suffisamment de considération envers la personne pour remplacer ton « I had a lovely time with you and hope to see you again soon  » par un « Thank you for a nice meal. Take care. ». NeXt. Mais au moins tout le monde sait à quoi s’en tenir.

Sur ce, joyeuse Saint Valentin à toutes et tous et si malheureusement cette fête vous attriste parce que vous êtes seul, rassurez-vous en vous rappelant que les autres jours, personne ne vous aime non plus. #punchline

Petit big-up aux sondés qui ont eu l’extrême gentillesse de nous donner assez de matière pour pondre ce joli petit article de quasiment 1500 mots : Sara, Lucie, Yves, Nicolas, Aymee, Maggy, Sandrine, Guillaume, Pauline, Eloïse, Aliou, Erika. MERCI !

Cet article Les Urban Rules of Dating a été publié en premier sur The Earlinguists.