Tout à fait, vous avez bien lu, et pour vous prouvez que nous n’avons pas abusé des apéros de l’été, nous vous laissons visionner la vidéo de ce projet qui nous vient tout droit de l’université de Stanford aux USA :

Vous avez vu ça ? Incroyable non ?
Alors attention hein, vous l’avez vu, ce processeur est loin d’être un foudre de guerre, il est donc loin de pouvoir remplacer nos bons vieux processeurs au silicium. (pour le moment ?)
D’ailleurs, comme l’explique Manu Prakash, professeur de bio-ingénierie en charge du projet :

Notre objectif est de concevoir une toute nouvelle catégorie d’ordinateurs qui peuvent manipuler et contrôler avec précision la matière physique. Imaginez si, lorsque vous exécutez une série de calculs, non seulement l’information mais aussi la matière physique soient manipulées de façon algorithmique. C’est ce que nous venons de faire à la méso-échelle.

Avec la ferme intention de pouvoir manipuler et contrôler la matière physique avec la même précision que le sont les données informatiques, cette équipe envisage donc des applications en biologie moléculaire à haut débit et en chimie.

Au lieu de réaliser des réactions dans des éprouvettes, chaque gouttelette peut transporter des produits chimiques et devenir son propre tube à essai.

En parallèle, comme ce processeur fluidique devrait être insensible aux radiations et aux perturbations électriques de toutes sortes, s’ouvre la porte des applications de contrôle ou de pilotage automatique de véhicules (et autres systèmes comprenant des éléments mécaniques), ces systèmes n’exigeant pas des vitesses de réaction extrêmes…

Chapeau, non ?

Cet article Le processeur fluidique a été publié en premier sur The Earlinguists.