Bouquins – The Earlinguists https://theearlinguists.com Keep your ear to the ground Thu, 10 Jan 2019 01:08:41 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=5.4.16 https://i0.wp.com/theearlinguists.com/wp-content/uploads/2016/02/cropped-TEL-Avatar-Blog-1-1.png?fit=32%2C32&ssl=1 Bouquins – The Earlinguists https://theearlinguists.com 32 32 91605340 « Exodes » de Jean-Marc Ligny https://theearlinguists.com/2019/01/exodes-de-jean-marc-ligny/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=exodes-de-jean-marc-ligny https://theearlinguists.com/2019/01/exodes-de-jean-marc-ligny/#respond Thu, 10 Jan 2019 01:08:41 +0000 https://theearlinguists.com/?p=2493 Le réchauffement climatique n’est plus un mythe : partout, sur Terre, l’eau manque, la température est à peine supportable dès le lever du soleil, la végétation a muté et se révèle dangereuse pour l’homme. Quant[...]

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Le réchauffement climatique n’est plus un mythe : partout, sur Terre, l’eau manque, la température est à peine supportable dès le lever du soleil, la végétation a muté et se révèle dangereuse pour l’homme. Quant à la faune… elle est quasiment inexistante, entraînant des famines et des guerres ravageuses. Certains, les Mangemorts, ont choisi une solution extrême et se nourrissent de leurs semblables. Mais sont-ils toujours humains ? L’humanité pourra-t-elle, d’ailleurs, survivre encore longtemps ? Peut- être la réponse se trouve-t-elle dans les enclaves, ces rares villes sous dôme protégées du monde extérieur ? Beaucoup souhaitent y entrer, mais leur accès est réservé aux plus méritants. Autrement dit, aux plus riches.

Exodes de Jean-Marc Ligny

Voilà ce que vous pouvez lire sur la quatrième de couverture de « Exodes », le livre dont je souhaite vous parler aujourd’hui, pour renouer un peu avec la rubrique des Bouquins sur The Earl.

Pourquoi j’ai eu envie de lire Exodes ? Tout simplement parce qu’en ce moment ce type de « projection » me trotte dans la tête quand on voit ce qu’il se passe de nos jours et les perspectives d’avenir possible… Je n’y cherche pas de réponses, mais plutôt m’aider à dessiner les contours de ce qui se joue. Bah ouais les gars, on en reparlera sûrement dans un Hors-Série ne vous en faites pas.

Et sur ça, Jean-Marc fait le job. Il ne part pas dans des délires bizarroïdes, la science sert à guider sa fiction, rien de plus, ne vous attendez donc pas à voir débarquer The Predator. Dans cette histoire, nous faisons un saut d’un bon demi-siècle après le « grand dérèglement », quand la Terre nous a finalement dit d’aller nous faire voir, ou bien quand nous Humains avons dépassé les bornes des limites, elles-mêmes franchies depuis un bail – ça c’est déjà de nos jours.

Il reste donc de vagues souvenirs de ce que vous connaissez, la plupart du temps sous forme de légendes à peine 2 générations plus tard, un peu comme les rhinocéros blancs qu’on a finalement réussi à totalement faire disparaître de la surface du globe, ou même George, cet escargot Hawaïen qui vient de disparaître en même temps que toute son espèce, solo, sans que l’on puisse trouver un seul autre gastéropode avec lequel l’accoupler en 14 ans – d’autant qu’étant hermaphrodites, on aurait eu 2 fois plus de chances. Mais non, ça aussi on l’a complètement zigouillé, au profit des mégots que l’on fait pulluler partout.

Mais je m’égare ça c’est de nos jours, dans Exodes on est bien plus loin, le nombre d’espèces animales doit se compter sur les doigts d’une main, voire deux allez, soyons sympas. Les glaciers vous oubliez, donc vous pouvez aussi simplifier votre géographie au-dessous d’une certaine altitude. Quant aux végétaux, je vous laisse imaginer, entre l’augmentation significative des températures, la raréfaction des cultures, le manque d’animaux de toutes sortes pour propager les graines… Et puis de toute manière les gens ne restent pas trop longtemps au même endroit, d’où le titre du livre certainement. Bin ouais, soit il n’y a rien et y’a pas grand intérêt à rester, soit si y’a des trucs intéressants ça attire un peu trop de monde et en bons humains que nous sommes on se tape dessus, la base. Ah si, troisième option, ça peut être toi le truc intéressant, donc dans ce cas-là aussi il vaut mieux partir. Et l’eau tu dis ? Haha.

Bon au moins vous me direz, on est plus emmerdés par le capitalisme. Je vois que vous avez saisi. Pensez juste à prendre votre crème solaire avant de sortir. Nan je déconne, rien n’arrangera votre cancer de la peau.

Non là vraiment la seule lueur d’espoir semble être ce qui s’appelle des enclaves, des villes protégées par une cloche d’altuglas. Et à la lecture de ce nom vous vous dites que ça y est, on part dans des délires de fiction totale tout droit sortie d’un poème de Raymond Queneau qui nous parlait de « plexiglas et d’ultravitre » sauf que non, la marque française Altuglas existe bel et bien de nos jours et est spécialisée depuis les années 40 dans les plastiques, avec entre autre le polyméthacrylate de méthyle ou PMMA, un polymère thermoplastique plus connu sous le nom de… plexiglas, je vous le donne en mille. Vous voyez !

Bref, les enclaves, ces petits Bounty au bon goût de paradis, forcément ça fait des envieux. Forcément celles et ceux qui pourrissent dehors aimerait bien y entrer car forcément, toute la misère – de ce qu’il reste, ndlr – du monde ne s’y est pas encore abattue. Après, peut-être que ça tient surtout du fantasme hein, un peu comme quand quelqu’un a un truc que les autres convoitent. #whoKnows

Allez, voilà pour la scène globale dans laquelle se déroule l’histoire, vous avez l’idée. Ce qui est cool, c’est que Jean-Marc ne se limite pas à une seule histoire, mais nous fait suivre plusieurs protagonistes, de sorte que l’on a l’occasion de goûter un peu à ce réjouissant futur suivant ce que l’on est, qui l’on est, où l’on est et ce qui nous pousse à faire ce que l’on fait. De ce point de vue-là, on ne s’ennuie pas trop :

Non, c’était… il y avait… une femme… un faucon… des pequeños rabbits… J’ai tout cramé.

D’ailleurs par moment je me suis dit que ça pourrait faire une série pas mal du tout – pitié n’en parlez pas à Netflix… – mais il y aurait tout de même un sérieux boulot de réécriture ; car à d’autres moments j’ai eu l’impression qu’il manquait des trucs – compliqué sans vous spoiler haha – ou alors qu’il avait tout simplement comblé en répétant les mêmes choses à nouveau. Alors que bon, si un livre te plaît, tu suis l’histoire et ce qu’il s’y passe, hein.

Au final, je finis sur une petite déception. Le concept est top car bien trouvé et pas si éloigné de nous, mais l’écriture a parfois de sérieux défauts selon moi, alors qu’à d’autres moments tu as l’impression qu’il reprend vraiment la main, ça t’emmène d’une traite, un peu comme l’épilogue. Mais je vous le pousse tout de même, car cet auteur a reçu la quasi-totalité des prix dédiés à l’imaginaire, donc je me dis que ce n’est peut-être « que moi » qui avait placé trop d’attentes dans l’histoire, rapport à mes propres interrogations  😉

En tout cas si ce genre de récit vous intéresse, je veux bien votre avis… (et je peux éventuellement vous le prêter)

Bonne lecture !

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« Feed », la trilogie de Mira Grant https://theearlinguists.com/2016/05/feed-trilogie-de-mira-grant/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=feed-trilogie-de-mira-grant https://theearlinguists.com/2016/05/feed-trilogie-de-mira-grant/#respond Thu, 12 May 2016 23:37:56 +0000 http://theearlinguists.com/?p=933 « Zombies ». Ça y est, le mot est lâché. Mais non, ne partez pas hahaha. xD Dans « Feed », la trilogie de Mira Grant (de son vrai nom Seanan McGuire), oui, il y a des zombies. En[...]

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Feed T1 Feed« Zombies ». Ça y est, le mot est lâché.
Mais non, ne partez pas hahaha. xD

Dans « Feed », la trilogie de Mira Grant (de son vrai nom Seanan McGuire), oui, il y a des zombies. En même temps vu les couvertures, pas besoin de sortir de Sciences-Po. Mais… pas que, car nous ne sommes pas dans une énième histoire de survival où tout le monde bouffe tout le monde à chaque coin de rue.

Et là aussi ça se voit à la couverture, notamment celle du tome 1 « Feed », où l’on peut voir un pictogramme de flux RSS dessiné avec du sang. Qui a le temps de checker ses réseaux sociaux dans The Walking Dead, hein ? Franchement ?
(enfin bon, vu le non-sens de certaines scènes de cette série tv, on peut s’attendre à tout !)

Nous sommes l’opium du nouveau millénaire : nous vous informons, nous vous distrayons, et nous vous donnons même la possibilité de vous évader quand la vérité devient trop dure à supporter.

Non, « Feed » se déroule dans un monde postérieur à ce qui est appelé « Le Jour des Morts » (saluons au passage nos amis Mexicains #diaDeLosMuertos), concrètement le jour de la première flambée épidémique, où les mangeurs de viande ont commencé à boulotter leurs amis végétar/liens pour de bon. #sauceTartare

Dans « Feed » rien de très extravagant, les gens sont comme vous et nous, ils savent ce qu’il s’est passé en 2014 par exemple, ils ont la même culture zombiesque à la Romero et consorts. Ils ont par contre incroyablement évolué en terme de sécurité comme par exemple les testeurs sanguins omniprésents (le seul test sans rattrapage possible… vous voyez l’idée) et pour eux il est impensable qu’on ait un jour pu trouver ça plaisant de se balader seul en forêt ou de gambader dans les champs de blé.

Les gens qui n’arrêtent pas de se plaindre que « les choses n’étaient pas censées se passer ainsi » ou qu’ils n’ont « pas voulu ça » font beaucoup de bruit pour rien. Tout ce qui compte, c’est ce qui est arrivé.

Feed T2 DeadlineDans cette vision post-apocalyptique, il est aussi intéressant de voir comment certains aspects complètement ordinaires de nos vies ont changé, et nous parlons ici des médias d’informations.

Dans « Feed », les médias type le 20h de PPDA, Claire Chazal, Jean-Pierre Pernaut (l’éradication a commencé !) ont été supplantés par les blogueurs (coucou !), médias bien plus réactifs, transparents et toujours en quête de la vérité dans un milieu définitivement hostile.

La différence entre la vérité et un mensonge ? Les deux font mal, mais un seul vous aidera à vous reconstruire après.

Et pour affronter ce milieu hostile, Mira Grant a regroupé ses personnages par « classe », une catégorisation qui devrait assez parler aux plus g33ks d’entre vous :

  • les Rédacs – les faits, rien que les faits, bruts, vérifiés, implacables
  • les Irwins – aller titiller le zombie sur le terrain avec sa batte de baseball et sa GoPro #whatElse
  • les Bardes – poésie, romantisme… un peu de douceur dans ce monde de brutes

Je me demandai si elle amidonnait ses petites culottes afin d’éviter que leur douceur excessive ne déteigne sur son humeur.

Feed T3 Red FlagSous couvert d’un monde post-apocalyptico-journalistico-zombifiesque©, Mira Grant maîtrise son sujet à la perfection et nous offre ici une aventure en 3 tomes (Feed, Deadline, Red Flag), abordant des problèmes de société actuels, qu’ils soient politiques, sociaux ou économiques.

De notre point de vue, le premier tome n’est pas mal du tout, le second quant à lui perd un peu de rythme, là où le troisième est probablement le meilleur de la trilogie. À noter que nous basons notre appréciation sur les versions françaises. Est-ce que les traducteurs entrent en ligne de compte… #whoKnows

Un martyr, c’est juste une victime qui a bonne presse. À choisir, je préfère passer pour un lâche, mais rester en vie.

Quoiqu’il en soit, ne vous arrêtez pas à l’aspect « zombie » qui sert ici de toile de fond à une excellente histoire dont chaque tome a été nominé au prix Hugo.

Tant qu’on y est, vous seriez plutôt quoi vous ? Rédac, Irwin ou Barde ? 😉

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« Les Recettes du Bonheur » de Richard C. Morais https://theearlinguists.com/2015/06/les-recettes-du-bonheur-de-richard-c-morais/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=les-recettes-du-bonheur-de-richard-c-morais https://theearlinguists.com/2015/06/les-recettes-du-bonheur-de-richard-c-morais/#respond Fri, 19 Jun 2015 08:52:35 +0000 http://theearlinguists.com/?p=126 Mon nom est Hassan Haji. Deuxième d’une famille de six enfants, je suis né au-dessus du restaurant de mon grand-père situé Napean Sea Road dans Bombay Ouest, bien avant que cette métropole ne soit rebaptisée[...]

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Mon nom est Hassan Haji. Deuxième d’une famille de six enfants, je suis né au-dessus du restaurant de mon grand-père situé Napean Sea Road dans Bombay Ouest, bien avant que cette métropole ne soit rebaptisée Mumbai.

Les Recettes du Bonheur de Richard C. MoraisLe Voyage de Cent pas, rebaptisé « Les Recettes du Bonheur » suite à la sortie du film éponyme est une explosion de saveurs et de couleurs, un vrai voyage culinaire, une vraie aventure culturelle.

J’ai tendance à penser que mon destin était scellé d’avance, car mon premier éveil à la vie fut l’odeur du machli ka salan, le curry de poisson épicé, qui montait à travers les lattes du plancher jusqu’à mon berceau (…).

Les Recettes du Bonheur, c’est l’histoire d’Hassan, un jeune indien, fuyant l’Inde avec sa famille pour atterrir en France après un voyage non sans embûches. Débarqué dans le Jura, Hassan et sa famille installent leurs marmites dans la ville de Lumière face à l’Auberge du Saule Pleureur de madame Mallory, chef étoilé au Michelin. On vous laisse imaginer la suite faite de chocs culturels et culinaires mais également de beaucoup d’humilité et d’amour.

Cet adolescent maigrichon possède ce petit quelque chose qu’on ne rencontre qu’une fois par génération. C’est un chef né. Un artiste.

Ce livre est une ode au Garam Masala et à la vie et un vrai combat contre les différences et l’indifférence. Rien que d’y repenser, on mangerait bien une grande assiette de Poulet Madras.

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« Wild » de Cheryl Strayed https://theearlinguists.com/2015/06/wild-de-cheryl-strayed/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=wild-de-cheryl-strayed https://theearlinguists.com/2015/06/wild-de-cheryl-strayed/#respond Fri, 12 Jun 2015 13:08:09 +0000 http://theearlinguists.com/?p=153 Vous connaissez ce sentiment à quelques dizaines de pages de la fin d’un livre qui vous force à ralentir la lecture parce que vous voudriez que l’histoire ne s’arrête jamais ? Vous vous sentez si[...]

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Wild de Cheryl StrayedVous connaissez ce sentiment à quelques dizaines de pages de la fin d’un livre qui vous force à ralentir la lecture parce que vous voudriez que l’histoire ne s’arrête jamais ? Vous vous sentez si proche du personnage principal que l’idée de vous en séparer vous rend mélancolique ?

Et bien c’est exactement le sentiment qui nous a accompagnés tout au long du chemin parcouru par Cheryl Strayed sur le Pacific Crest Trail. On a souffert avec elle, on a ri avec elle, on a eu peur avec elle, on s’est reconnu en elle tellement de fois qu’on a voulu la rejoindre sur le chemin – on a même arpenté les rayons du Vieux Campeur en se disant que nous aussi on partirait bien faire de la randonnée pendant tout un été.

Pour moi, la solitude avait toujours été un lieu plus qu’un sentiment, une petite pièce dans laquelle je pouvais me réfugier pour être moi-même.

Quelque part on a tous une raison de vouloir s’évader, pour mieux se retrouver, une envie d’aventure pour se dépasser soi-même, une envie d’inconnu pour ouvrir les yeux sur le monde qui nous entoure.

Je ne courrais aucun danger, rien de mal ne pouvait se passer, puisque le pire s’était déjà produit.

1700km devant elle, un sac à dos bien plus lourd qu’elle, Cheryl Strayed nous entraine dans sa conquête de la nature et dans sa conquête d’elle-même. Des repas déshydratés, des pastilles de purification de l’eau, une tente et les pages de son guide de randonnée sur le PCT qu’elle brûle au fur à mesure des étapes, et une Cheryl plus forte page après page, voilà ce que contient cette histoire humaine et bouleversante.

J’ai marché, marché, l’esprit en mode primal, vide de toute pensée à l’exception d’une seule : aller de l’avant. J’ai continué jusqu’à ce que mon corps se rebelle et que je ne puisse plus mettre un pied devant l’autre. Alors, j’ai couru.

Ce livre a été adapté au cinéma par Jean Marc Vallée avec Reese Witherspoon mais nous n’avons pas encore osé le regarder de peur de perdre la magie des images que nous nous sommes créées en lisant ce livre.

Pour la petite anecdote, grâce à ce livre, Cheryl Strayed, l’auteure, a retrouvé sa demi-sœur qui lui a écrit après avoir lu le livre lui disant l’avoir reconnue dès le premier chapitre.  

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« Malavita » de Tonino Benacquista https://theearlinguists.com/2015/06/malavita-de-tonino-benacquista/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=malavita-de-tonino-benacquista https://theearlinguists.com/2015/06/malavita-de-tonino-benacquista/#respond Fri, 05 Jun 2015 08:56:50 +0000 http://theearlinguists.com/?p=70 On oublie pas. On ne pardonne jamais. C’est faux, tout ce qu’on raconte là-dessus. La Mafia, pas la Swedish House Mafia, mais le monde de « la famille », des parrains, des affiliés, des repentis. Ce mouvement[...]

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On oublie pas. On ne pardonne jamais. C’est faux, tout ce qu’on raconte là-dessus.

Malavita de Tonino BenacquistaLa Mafia, pas la Swedish House Mafia, mais le monde de « la famille », des parrains, des affiliés, des repentis.
Ce mouvement que l’on ne voit pas, que l’on approche seulement au travers de films ou de jeux vidéo PEGI 18, nous est servi d’une manière bien peu conformiste par Tonino Benacquista.

Tout commence par un banal emménagement dans une bicoque Normande. En pleine nuit. Par une famille Américaine. Placée sous le programme de protection des témoins.

Vous l’aurez compris, sous couvert d’une situation des plus usuelles, tout va s’enchainer très vite dans la vie paisible que la famille Blake essaiera de suivre du côté de Chalong-sur-Avre.

S’intégrer pour oublier.
S’intégrer pour échapper.

S’adapter et faire face aux situations les plus inhabituelles comme faire établir un devis par un plombier ou encore organiser un barbecue, tels seront les nouveaux défis de Giovanni Manzoni aka Frederick Blake, capo repenti de la Cosa Nostra.

Combien vaut un homme ? Quel est le prix d’une vie humaine ? Savoir ce que l’on vaut, c’est comme connaître le jour de sa mort.

Les personnages sont somme toute merveilleux et Tonino B. nous mène à la baguette ; il nous fait voyager au cœur de ces deux « familles » avec brio et surtout avec un sens de la tournure qui donne lieu à pas mal de phrases plutôt épiques.

Donnez-moi du bakchich et un colt, et je règne sur l’humanité.

Nous ne pouvons que vous recommander ce livre qui vous donnera à coup sûr une envie d’encore.

Ha, et quant à celles et ceux qui préféreraient visionner le film de Luc Besson avec un casting des plus tentants (Robert De Niro, Tommy Lee Jones et Michelle Pfeiffer pour ne citer qu’eux), nous ne pourrons que leur déconseiller.
Nous avons vraiment eu l’impression que le budget ne permettait pas de faire plus, plus long, plus… mieux. L’histoire est écourtée à maintes reprises, on perd de nombreux éléments qui donnaient tellement de profondeur aux personnages qu’on en a mal pour Tonino

Bref, y’a pas à choisir 😉

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« Jules » de Didier van Cauwelaert https://theearlinguists.com/2015/05/jules-de-didier-van-cauwelaert/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=jules-de-didier-van-cauwelaert https://theearlinguists.com/2015/05/jules-de-didier-van-cauwelaert/#respond Fri, 22 May 2015 08:56:30 +0000 http://theearlinguists.com/?p=21 Nous ne faisons pas que raconter des histoires sur The Earlinguists, nous aimons aussi beaucoup en lire pour mieux vous en parler. Nous venons d’achever ce matin 288 pages de pure fraîcheur signées de la[...]

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Jules de Didier van CauwelaertNous ne faisons pas que raconter des histoires sur The Earlinguists, nous aimons aussi beaucoup en lire pour mieux vous en parler.

Nous venons d’achever ce matin 288 pages de pure fraîcheur signées de la plume de monsieur Didier van Cauwelaert. Allez, on vous l’avoue tout de suite, « Jules » est le premier roman que nous lisons de DvC mais nous risquons d’en lire d’autres et avec l’embarras du choix puisqu’il y en a une bonne trentaine qui nous attend en rayon. Nous n’avions même aucune idée de l’ampleur de son œuvre avant qu’il ne soit l’invité mystère des Grosses Têtes il y a quelques semaines (on a la culture qu’on a). Il était justement là pour nous parler de « Jules », cet attachant chien guide, héros de son dernier roman.

J’ai eu le cœur serré en pensant à la chanson de Brel – laisse-moi devenir l’ombre de ta main, l’ombre de ton chien…

Quand il a commencé à en raconter l’histoire dans l’émission, à nous dire que son aveugle recouvrait la vue, que Jules fuguait après avoir été affecté à un nouvel aveugle et revenait sur les lieux de la rencontre avec le vendeur de macarons de Ladurée à l’aéroport d’Orly pour qu’ils aillent ensemble retrouver sa maîtresse, on s’est dit qu’il avait raconté toute l’histoire. Pourquoi nous sommes-nous donc procuré ce livre nous direz-vous ? Tout simplement parce qu’il a dit que ce n’était là que les prémices de l’histoire et que les aventures de Jules valaient la peine d’être lues (il n’allait pas dire le contraire, on est d’accord).

J’étais quelqu’un de bien dans le noir. Là, j’ai du mal à me reconnaître.

Alors nous nous sommes lancés dans la lecture et nous nous sommes pris d’affection pour Jules dès les premières pages. Page après page, ce livre nous entraîne dans les aventures pleines de tendresse de ce charmant labrador, de sa maîtresse, Alice et du fameux vendeur de macarons, Zibal. Certes cette lecture est légère mais ça n’en est que plus rafraîchissant. Nous aurions aimé que cette histoire dure plus longtemps… ce qui est souvent signe d’un bon roman.

Les images mentales qu’il m’a montrées confirment ce que j’ai vu par la fenêtre […] Il vous traite comme un chien.

Il n’a sur Amazon que 3 étoiles sur 5 mais nous, on lui en donne 5 sans aucune hésitation, pour la fraîcheur, pour l’attachement à Jules que nous procure cette lecture, pour le fait que cette histoire est, en plus d’être belle, très bien documentée.

Je ferme les yeux, je ne bouge pas, submergée par l’émotion. Garder une seconde encore l’image mentale qui m’est revenue de plein fouet […] l’influence du dernier souvenir marquant de ma vie d’avant…

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